mercredi 6 février 2008


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Voici les esclaves du 21ème siècle: la forme la plus ancienne et la plus brutale du travail forcé. Ces femmes et ces enfants, qui viennent d’être vendus, quittent leurs villages dans le sud du Soudan pour aller rejoindre leurs nouveaux maîtres dans le nord. Oumou, lui, est un ancien esclave: il est libre depuis peu, mais il n’a pas oublié ce qu’il a vécu en captivité dès son plus jeune âge.
Oumou, ancien esclave
Mon maître m’avait même mis des chaînes aux pieds, parce qu’un jour j’avais laissé s’échapper les chevaux que je gardais. Et j’ai porté ces chaînes pendant deux ans.
On ne dispose pas de statistiques officielles sur le nombre actuel d’esclaves en Afrique occidentale, mais on sait que l’esclavage est loin d’avoir disparu dans des pays comme le Niger, le Soudan et la Mauritanie.
Oumou, ancien esclave
Mon maître m’avait même mis des chaînes aux pieds, parce qu’un jour j’avais laissé s’échapper les chevaux que je gardais. Et j’ai porté ces chaînes pendant deux ans.
On ne dispose pas de statistiques officielles sur le nombre actuel d’esclaves en Afrique occidentale, mais on sait que l’esclavage est loin d’avoir disparu dans des pays comme le Niger, le Soudan et la Mauritanie. On ne dispose pas de statistiques officielles sur le nombre actuel d’esclaves en Afrique occidentale, mais on sait que l’esclavage est loin d’avoir disparu dans des pays comme le Niger, le Soudan et la Mauritanie.
Dans un rapport et un film récents, l’Organisation internationale du Travail, l’OIT, dénonce précisément la réalité de l’esclavage moderne et propose des actions concrètes pour le combattre. Dans un rapport et un film récents, l’Organisation internationale du Travail, l’OIT, dénonce précisément la réalité de l’esclavage moderne et propose des actions concrètes pour le combattre.
Comme au Niger, par exemple. Ici, les chefs de tribu traditionnels ont toujours une grande influence sur le fonctionnement de la société. C’est pourquoi l’OIT s’efforce d’obtenir leur soutien dans la lutte contre le travail forcé. Comme au Niger, par exemple. Ici, les chefs de tribu traditionnels ont toujours une grande influence sur le fonctionnement de la société. C’est pourquoi l’OIT s’efforce d’obtenir leur soutien dans la lutte contre le travail forcé.
Chef Amirou Nohou
Nous comptons vraiment sur l’OIT pour nous aider à renforcer notre autorité. C’est très important si nous voulons venir à bout de l’esclavage.
La campagne de l’OIT, axée sur la sensibilisation des enfants scolarisés et de leurs professeurs, vise à encourager l’esprit de tolérance et le respect entre les différentes communautés ethniques et religieuses du pays. Mais l’éradication de l’esclavage passe aussi par la lutte contre la pauvreté.
Chef Amirou Nohou
Nous comptons vraiment sur l’OIT pour nous aider à renforcer notre autorité. C’est très important si nous voulons venir à bout de l’esclavage.
La campagne de l’OIT, axée sur la sensibilisation des enfants scolarisés et de leurs professeurs, vise à encourager l’esprit de tolérance et le respect entre les différentes communautés ethniques et religieuses du pays. Mais l’éradication de l’esclavage passe aussi par la lutte contre la pauvreté. La campagne de l’OIT, axée sur la sensibilisation des enfants scolarisés et de leurs professeurs, vise à encourager l’esprit de tolérance et le respect entre les différentes communautés ethniques et religieuses du pays. Mais l’éradication de l’esclavage passe aussi par la lutte contre la pauvreté.
Bazoum Mohamed, député
Soyons réalistes: si l’on veut vraiment éliminer l’esclavage, il faut promouvoir le développement et la création d’emplois dans les zones rurales, de façon à aider les personnes qui sont exposées à cette forme primaire de dépendance qu’est l’esclavage.
Certes, les esclaves modernes ne sont plus enchaînés et ne travaillent plus dans des plantations, mais, au Niger comme dans d’autres pays, ils sont des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à subir le travail comme une condamnation à perpétuité.
Bazoum Mohamed, député
Soyons réalistes: si l’on veut vraiment éliminer l’esclavage, il faut promouvoir le développement et la création d’emplois dans les zones rurales, de façon à aider les personnes qui sont exposées à cette forme primaire de dépendance qu’est l’esclavage.
Certes, les esclaves modernes ne sont plus enchaînés et ne travaillent plus dans des plantations, mais, au Niger comme dans d’autres pays, ils sont des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à subir le travail comme une condamnation à perpétuité. Certes, les esclaves modernes ne sont plus enchaînés et ne travaillent plus dans des plantations, mais, au Niger comme dans d’autres pays, ils sont des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à subir le travail comme une condamnation à perpétuité.
Miguel Shapira, Télévision de l’OIT A des milliers de kilomètres de Niamey, Niger, au siège de l’Organisation internationale du Travail, à Genève, l’élimination du travail forcé est toujours un des objectifs prioritaires de l’OIT, comme elle l’était déjà lors de sa fondation il y a huit décennies. Après tant d’années, le travail forcé devrait appartenir au passé, mais, comme nous venons de le voir, il est toujours bien d’actualité.
Miguel Shapira, Télévision de l’OIT A des milliers de kilomètres de Niamey, Niger, au siège de l’Organisation internationale du Travail, à Genève, l’élimination du travail forcé est toujours un des objectifs prioritaires de l’OIT, comme elle l’était déjà lors de sa fondation il y a huit décennies. Après tant d’années, le travail forcé devrait appartenir au passé, mais, comme nous venons de le voir, il est toujours bien d’actualité.

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